Samedi dernier on est allés à Fire Island, île de 40 km de long au large de Long Island. (Je ne savais pas qu'on désignait par Long Island, cette immense bande de terre qui englobe entre autres Brooklyn et le Queens). Pour vous donner une idée de l'échelle (Manhattan a l'air si ridiculeusement petit) :
C'est déjà tout un périple: 2h de train, bus, ferry pour relier Manhattan à Fire Island (96 km).
Un goût de départ en vacances sous le soleil de juillet.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe, calme et volupté
Fire Island est indéniablement placée sous le signe de la tranquillité et du respect de la nature. Pas (peu) de voitures, des plages protégées, une forêt maritime vieille de 3 siècles, et 17 communautés qui cohabitent paisiblement.
Bénéficiant d'un programme de protection fédérale, le Fire Island National Seashore, qui désigne la côte exposée au sud, est riche en dunes de sables et plages de sable blanc, où la baignade est strictement encadrée ainsi que l'utilisation de la plage (interdiction d'y manger, boire, jouer au frisbee, au cerf-volant etc). On comprend mieux en voyant la faible largeur de la plage, et en appréciant la propreté du lieu, sous les dunes.
L'île est constituée d'un réseau de multiples sentiers perpendiculaires...
...que n'empruntent pas les voitures mais plutôt les vélos, en grand nombre, et par tous, même la police et les pompiers...
...et surtout, la spécialité locale, les fameux "wagons" :
Au détour de ces sentiers, le ton est donné:
"Do not disturb"
Et c'est dans une quiétude respectueuse quoique ponctuée d'exclamations envieuses que nous continuons à découvrir les petites merveilles de ce pays de Cocagne.
plein de petites maisons amoureusement décoréeset parfois si burlesques.Le "must" restant les maisons-écolos, faites de bois, d'espace et de larges vitres, qui fleurissent un peu partout
Après s'être jurés de posséder une de ces maisons un jour, les pieds dans l'eau à une heure et demie de New York City, on s'est baladés vers d'autres côtes (que mon sens de l'orientation défaillant n'a jamais su bien identifier), où de belles plages, là encore, nous attendaient :
Le temps de s'y tremper les jambes avant de regagner doucement le port pour rentrer.
Sur le ferry qui nous ramène, bronzés et heureux, vers le chaos de la mégalopole, les discussions sont unanimes: on reviendra !
So long...!