mardi 31 juillet 2007

Michelangelo Antonioni

Visione del silenzio

Angolo vuoto

Pagina senza parole

Una lettera scritta sopra un visio

Di pietra e vapore

Amore

Inutile finestra


(Caetano Veloso)

Hommage.

dimanche 29 juillet 2007

Of mice and (wo)men *

There is a mouse in my room. It's amazing how these simple words make me come right back fifteen years ago, to this indescribable but huge feeling of insecurity, when I was seeing one of those big spiders we have in Reunion island in my bedroom -really big- and spent the rest of the night screaming under my blankets - 100°F, 100% humidity.

I never thought I would felt that again, so many years after. Of course mice are adorable creatures who eat cheese and are movie stars. Just not in my room ok? There is even no point in running in the living-room, as I saw not one, but two, three, four of them crossing it to hide in my roommate's place.

Here I am, standing on my bed, glancing at the corner of the room where it may be. Poor thing, it must be just as scared of me as I am of it. I just don't know what to do. My roommate has those horrible glue traps everywhere, she suggested I put one in my room. What, and wake up in the middle of the night to the sound of the poor creature screaming to death, struggling to survive? No way, I'd rather never ever sleep again.

Moving out wouldn't change a thing. Mice are just another New York usual thing. They are everywhere, no matter how clean your flat is. Even in the so chic Upper East Side, even in the trendy Greenwich village - my friend Marie has cockroaches in her kitchen and has to walk in very loudly to scare them away. Isn't it amazing? I mean, it's New York, who would have thought that.

Tonight was the weirdest night. All those mice, and then this strange, really awful smell in the building, coming up to the fifth floor. Almost as if something was dead and the body slowly burnt. After all, a few days ago someone has been shot dead just at the corner of the street - who knows what can happen here. Strangely enough, this doesn't scare me as much as the mice - I mean, this could have happened everywhere, not only at 109th and Amsterdam streets.

My roommate remains so calm. We went to see the neighbours about that smell, which is too strong to just be garbage smell. Nobody knows, but nobody wants to call the police and answers tons of questions - and assume the responsability of bringing the police over. 'Wait and see'.

The sound of her talking to her family at the phone in amharic makes me feel better. I don't understand the language, but the melody of the words and her soft voice calms me down.
I just hope I can get some sleep tonight...


* John Steinbeck, Des souris et des hommes, 1937

samedi 28 juillet 2007

mardi 24 juillet 2007

Manhattan forever


"Chapter one.
He adored New York City. He idolised it all out of proportion. "


Uh, no. Make that "He romanticised it all out of proportion."


"To him, no matter what the season was, this was still a town that existed in black and white, and pulsated to the great tunes of George Gershwin. "


Uh... no. Let me start this over.


"Chapter one.
He was too romantic about Manhattan, as he was about everything else. He thrived on the hustle, bustle of the crowds and the traffic. To him, New York meant beautiful women and street-smart guys who seemed to know all the angles. "


Ah, corny. Too corny for a man of my taste. Let me... try and make it more profound.


"Chapter one.
He adored New York City. To him, it was a metaphor for the decay
of contemporary culture. The same lack of integrity to cause so many people to take the easy way out was rapidly turning the town of his dreams..."


No, it's gonna be too preachy. I mean, face it, I wanna sell some books here.


"Chapter one.
He adored New York City,
although to him it was a metaphor for the decay of contemporary culture. How hard it was to exist in a society desensitised by drugs, loud music, television, crime, garbage..."


Too angry. I don't wanna be angry.


"Chapter one.
He was as tough and romantic as the city he loved. Behind his black-rimmed
glasses was the coiled sexual power of a jungle cat. "


I love this !


"New York was his town and it always would be. "



lundi 23 juillet 2007

La mer est immense...



...et glacée parfois
Autant s'aligner
Se souvenir de rien
Autant planter l'aiguille
Quand les bottes font du foin
Ô luxuriance
Ô Broadway, Ô Byzance
Ô miroirs électifs
Lupanar à Sisyphe


Rockaway beach



On continue notre tournée des plages (qui aurait cru qu'il y aurait autant de plages à New York?) avec Rockaway beach, à quelque une heure et demie de Manhattan. Située à l'extrême est de Brooklyn, sous l'aéroport JFK (toute la journée fut prétexte à un ballet aérien incessant), elle est moins classe (par définition) que n'importe quelle étendue de sable de Fire Island, mais a l'avantage d'être encore accessible par le réseau métropolitain. (enfin, quand il veut bien nous y emmener)

En chemin, par le métro aérien, une vue splendide au loin sur les buildings du Financial District et de Midtown, ainsi que de charmantes petites maisons en bois sur pilotis, devant lesquelles les bateaux garés remplacent avec classe les breaks du bas peuple. Excusez du peu.

jeudi 19 juillet 2007

American champagne in Brooklyn Pier


mathieu, julia, doudou (en flag'...) et amaury (photo by pascal)



marie smoothie (marie, smoothies, movie star, miniatures, brooklyn hoodies) et le 2 1/2 du 9-7-2 (funny floor, pink, i love ny, globe seeker, sunset pictures junkie)


souvenirs d'un faux départ...

party crashing



photo by doudou

Columbus Circle

suite et fin

Voici ce qui a explosé hier:





Peu de temps après l'explosion, sur Lexington et 66th street (on voit rien):



Ce soir le calme semble revenu du côté de Grand Central. Beaucoup de travaux, de policiers et de pompiers; un périmètre de sécurité renforcé. Le problème maitenant se pose au niveau de la qualité de l'air: y'a t-il de l'amiante qui a été crachée par le geyser? Quelle sécurité pour les personnes travaillant aux alentours?

Les images retransmises par toutes les chaînes de télé sont impressionantes...


(sur lemonde.fr)

explosion d'une canalisation de vapeur à Manhattan

Petit mouvement de panique hier au moment de la rupture accidentelle de la canalisation de vapeur qui a eu lieu hier sur 41ème et Lexington. J'étais sur Lex et 77 à la même heure et je n'ai rien entendu. Les vapeurs se sont rapidement dissipées même s'il reste apparemment un gros trou près de Grand Central.

Un mort à déplorer et plusieurs blessés dont 4 gravement...Il ne s'agirait pas d'un acte terroriste, ce sont les canalisations qui datent de 1924 (!!!) qui ont cédé.

Bon c'était quand même un peu le bordel, y'avait des pompiers, des ambulances, des hélico et tout et tout. Les transports ont été perturbés puis rétablis en fin de soirée.

En gros tout va bien, j'ai eu quelques messages me demandant des nouvelles: don't worry !

Woody Allen's Manhattan



Le chef d'oeuvre de Woody Allen, sorti en 1979, est un petit bijou de photographie - en noir et blanc s'il vous plaît. A la fois cruel, drôle, cynique, maladroit... comme son auteur.

Quel plaisir de déambuler ensuite dans les rues du West Village, de prendre le temps d'en savourer l'atmosphère en évitant de penser aux jours qui passent.


(et je veux cette affiche !)

New York Philarmonic Orchestra @ Central Park









mardi 17 juillet 2007

lundi 16 juillet 2007

dimanche 15 juillet 2007

Fire Island [escape]

Samedi dernier on est allés à Fire Island, île de 40 km de long au large de Long Island. (Je ne savais pas qu'on désignait par Long Island, cette immense bande de terre qui englobe entre autres Brooklyn et le Queens). Pour vous donner une idée de l'échelle (Manhattan a l'air si ridiculeusement petit) :




C'est déjà tout un périple: 2h de train, bus, ferry pour relier Manhattan à Fire Island (96 km).

Un goût de départ en vacances sous le soleil de juillet.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe, calme et volupté

Fire Island est indéniablement placée sous le signe de la tranquillité et du respect de la nature. Pas (peu) de voitures, des plages protégées, une forêt maritime vieille de 3 siècles, et 17 communautés qui cohabitent paisiblement.

Bénéficiant d'un programme de protection fédérale, le Fire Island National Seashore, qui désigne la côte exposée au sud, est riche en dunes de sables et plages de sable blanc, où la baignade est strictement encadrée ainsi que l'utilisation de la plage (interdiction d'y manger, boire, jouer au frisbee, au cerf-volant etc). On comprend mieux en voyant la faible largeur de la plage, et en appréciant la propreté du lieu, sous les dunes.






L'île est constituée d'un réseau de multiples sentiers perpendiculaires...



...que n'empruntent pas les voitures mais plutôt les vélos, en grand nombre, et par tous, même la police et les pompiers...



...et surtout, la spécialité locale, les fameux "wagons" :



Au détour de ces sentiers, le ton est donné:


"Do not disturb"

Et c'est dans une quiétude respectueuse quoique ponctuée d'exclamations envieuses que nous continuons à découvrir les petites merveilles de ce pays de Cocagne.














plein de petites maisons amoureusement décorées


et parfois si burlesques.

Le "must" restant les maisons-écolos, faites de bois, d'espace et de larges vitres, qui fleurissent un peu partout
















Après s'être jurés de posséder une de ces maisons un jour, les pieds dans l'eau à une heure et demie de New York City, on s'est baladés vers d'autres côtes (que mon sens de l'orientation défaillant n'a jamais su bien identifier), où de belles plages, là encore, nous attendaient :










Le temps de s'y tremper les jambes avant de regagner doucement le port pour rentrer.










Sur le ferry qui nous ramène, bronzés et heureux, vers le chaos de la mégalopole, les discussions sont unanimes: on reviendra !






So long...!

stratégies des échanges culturels internationaux

Sexci French-Italian connection



Je confirme Camille que les glaces étaient délicieuses, et qu'elles valaient largement la demi-heure de queue (jusqu'au coin du bloc!).

(On m'a même demandé si il y avait une distribution de quelque chose de gratuit...)
Non mais franchement....

[Radiohead mastering in New York City]

me balader dans les rues sourire aux lèvres en pensant qu'à quelques fenêtres de moi, un certain quintet d'Oxford était peut être en train de choisir de mettre 15 steps sur le nouvel album. Ou Nude. Ou Open Pick. Ou All I need. Ou...

http://www.ateaseweb.com/mb/index.php?showtopic=235012064

Quatre ans après, je veux (aussi) un nouvel Arènes de Nîmes...

(merci à manu pour l'info)

Can you hear them